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mercredi 25 juin 2014

Le Petit Journal - Plan d'Arem : un an après

Le Petit Journal | Générale | Plan d'Arem : un an après
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Le barrage de Plan d'Arem aurait dû être curé en 2011 et ne l'avait pas été car des solutions pour le stockage des boues n'avaient pas été trouvées. Comme souvent en France l'on a le sentiment qu’il faut qu'une catastrophe se produise pour que l'on trouve d'un seul coup la solution.
Immédiatement après l'inondation il a été clair aux yeux des habitants de Saint-Béat notamment que le barrage rempli de sédiment - au point qu'une île s'y était formée - avait sa part de responsabilité dans l'ampleur des inondations.
Une semaine après les inondations lors de la réunion du Conseil Régional en Assemblée plénière, le Conseiller ...
(Lire la suite de l'article sur la site du Petit Journal)

dimanche 15 juin 2014

Plan d'Arem : En s'y prenant comme ça, c'est sûr que ça va plus vite ...

Curage du Plan d'Arem :
Franchement, ce n'était vraiment pas la peine de nous faire tout ce cinéma avec un super projet  soi-disant écolo à 1 million d'euros. La technique utilisée depuis une bonne quinzaine de jours par EDF est nettement plus efficace. Avec la montée des eaux de la fonte des neiges, c'était trop tentant : il suffisait d'ouvrir les vannes et de tout laisser passer. Le responsable qui nous avait fait visiter le chantier avait donc raison d'être serein, affirmant que tout serait bouclé pour la mi-juin. Tiens donc !
Et nous, nous avions raison d'être méfiants.
Et la préfecture qui avait motivé son autorisation du chantier ainsi : "libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ..." !!!
C'est pas un peu du foutage de g..... ?

Avec cette petite vidéo, on comprend mieux pourquoi la Garonne était noire ces derniers jours.
Merci qui ???


mercredi 30 avril 2014

Les travaux de curage du Plan d'Arem avancent rapidement

Panneau explicatif dressé près de l'entrée du barrage du Plan d'Arem.
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Ce matin, plusieurs membres du collectif ont pu participer à une visite du chantier de curage du Plan d'Arem organisée par EDF.

D'évidence, tout était parfaitement structuré pour convaincre l'auditoire que ce chantier fonctionne parfaitement. Les professionnels qu'ils sont maitrisent !
Ainsi, les délais seront respectés (tout sera plié vers la mi-juin) ... Les boues sont analysées (et donc propres) ... C'était bien une erreur de classer la zone de stockage choisie en zone inondable par le passé ... D'accord, il n'y aura effectivement que 10 % des sédiments qui seront retirés mais c'est largement suffisant pour EDF pour remettre ses usines de Fos et Arlos en fonctionnement (ce qui, reconnaissons-le, est quand même une motivation légitime pour eux) ... Oui, EDF est aussi une boîte à dimension fortement écolo. D'ailleurs, le fait qu'ils ne reculent pas devant un chantier à un million d'euros en est bien la preuve (?) ... Et de toute façon, même si le barrage avait été complètement curé et vide au matin du 18 juin dernier, avec le débit de l'eau ce jour-là, il aurait été rempli en moins d'une demi-heure (ce qui est malheureusement vrai ; on a fait les calculs) ... Pour autant, l'éventualité d'une seconde tranche de curage est à l'étude, impliquant d'autres partenaires cette fois-ci (environnement, etc, ...) ... Non l'opération de curage n'a aucun rapport (ou si peu...) avec la couleur actuelle de l'eau (c'est un hasard si la Garonne est moins sale le week-end ?) ... Ce sont les services météo qui se sont lamentablement plantés l'an passé au niveau des prévisions ... Le fait que le barrage était largement envasé et non curé depuis des années n'a aucun rapport non plus avec la quantité de boue reçue dans nos maisons et jardins ... Il n'y a aucune collaboration avec l'Espagne au niveau de la gestion des lâchers (mais ça ne leur semble pas vraiment indispensable) ... Non, ils ne cureront pas la partie allant jusqu'au Pont-du-Roy ; ce n'est pas de leur ressort ... Non, ils n'ont jamais lâché de boue pour s'en débarrasser ... et ils ne le feront jamais ...
Dormez tranquilles, braves gens.

Rendez-vous donc vers juin, au plus fort de la fonte des neiges. On verra bien si à ce moment-là, ça ne démange pas certains de profiter du courant pour accélérer un peu tout ça.

Ah, j'oubliais. A propos, allez donc visiter le site du collectif des Clubs Mouches 31. Les pêcheurs s'intéressent aussi aux conditions de curage du Plan d'Arem. Et ils ont bien raison !

mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

Le Petit Journal | Comminges | Locale | La sortie de la retenue du Plan d'Arem
(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

lundi 13 janvier 2014

Le curage du Plan d'Arem aura bien lieu

Le préfet vient donc de valider la demande d'EDF de curer en urgence le Plan d'Arem.
Quelques remarques à la lecture du document :

1. Il est fait état de notre demande exprimée lors de la phase de consultation publique (pour rappel, nous en avions eu connaissance presque par hasard en décembre). Nous demandions donc qu'il soit procédé à un curage complet et ne pas s'en tenir à celui de deux chenaux. Ça fait chaud au cœur de se sentir pris en considération. Comme c'est beau, la démocratie !
Mais bon ! comme il s'agit d'urgence ... on verra cela sûrement plus tard, une autre année.
Promis juré craché ?

2. La motivation s'appuie essentiellement sur l'urgence :

- de rétablir la sécurité de l'ouvrage (le barrage) avant les forts risques de crues de mai à juin
- de garantir la restitution minimale de 4 m3/s qu'EDF est censé laisser à la Garonne lorsque son niveau baissera cet été
- de libérer les vannes latérales du déversoir, qui retiennent pour l'heure environ 8 m d'épaisseur de sédiments (!) afin d'éviter leur passage en cas de crue ...
(Hypothèse fantasque, cela va de soi !)


3. La préfecture omet juste de préciser que cette opération d'enlèvement d'une cinquantaine de cm d'épaisseur de limon dans la retenue a quand même essentiellement pour objet de la part d'EDF de remettre au plus vite ses centrales de Fos et d'Arlos en fonctionnement. Ce qui n'a rien d'accessoire.
On peut raisonnablement supposer que s'ils avaient eu besoin d'en enlever davantage pour faire de l'électricité, ils l'auraient fait. Non ?
http://www.midi-pyrenees.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Motivation_Curage_d_urgence_Plan_d_Arem_cle023ed4.pdf

jeudi 2 janvier 2014

Le Petit Journal - 1er janvier 2014 - Fos : Le mécontentement s'exprime

Protestation active

Le Petit Journal | Comminges | Locale | Un comité d'accueil déterminé
(Un comité d'accueil déterminé)
Le jeudi 19 décembre, le sous-préfet, Bernard Bahut, avait convié les maires du canton de St Béat à une réunion de travail portant sur le curage du barrage EDF dit du Plan d'Arem. Cette réunion s'est tenue en la mairie de Fos. Mais à son arrivée, le sous-préfet a été confronté à un important groupe d'habitants de Fos regroupés autour d'un collectif local qui entendait bien faire valoir son mécontentement par rapport à la lenteur des travaux sur la Garonne. Les échanges, qui ont duré plusieurs minutes, ont été assez tendus à certains moments, mais au total aucun incident n'est à déplorer.
La colère des habitants de Fos, lourdement sinistrés, tient à ce qu'ils considèrent comme une attitude fuyante de la part des autorités, qui, à leurs yeux, font valoir des études en cours pour n'apporter aucune réponse définitive au problème de la sécurité des maisons.
Certes, ils ont pu constater une évolution puisque le sous-préfet a concédé que des « enrochements ciblés » seraient possibles, tout en répétant cette phrase qui irrite les habitants : « le fleuve doit vivre sa vie » (phrase rapportée par le sous-préfet). Ce qui signifie qu'il n'est pas question, pour les autorités, d'envisager un enrochement continu sur des kilomètres, mais seulement à des endroits critiques. Les délais n'ont pas été précisés.
De même, les habitants, armés de banderoles, voudraient que soit entrepris un curage du lit de la Garonne, et un enlèvement significatif de terre et matériaux en amont du village, de façon à éviter une éventuelle réplique de la crue. Ils sont inquiets car les travaux risquent d'intervenir trop tard, puisque le niveau de la Garonne remonte chaque année dès le début du printemps.
Ils ont été écoutés par le sous-préfet, mais ce dernier a bien expliqué qu'il était tributaire de décisions prises à d'autres niveaux, en fonction d'avis d'experts dont les habitants contestent par ailleurs la clairvoyance. A leurs yeux, seuls les résidents de longue date connaissent vraiment bien les particularités du site, qui ne sautent pas aux yeux à partir de photographies ou d'études cartographiques...
(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mercredi 1 janvier 2014

Le Petit Journal - Fos - Compte rendu de réunion - Jean Lafont explique...

Le Petit Journal | Locale | Compte-rendu de Jean Lafont (à g.)
(Compte-rendu de Jean Lafont (à g.))
Nous avons pu rencontrer, en exclusivité, Jean Lafont, Maire de Fos, le soir de la réunion qui portait sur le curage du Plan d'Arem. Il a tenu à faire un compte rendu de cette réunion aux habitants de Fos, qui ont répondu à cet appel par l'intermédiaire de plusieurs représentant(e)s.
Un rappel technique a été fait par les autorités, afin de dissiper tout malentendu : ce barrage EDF, outre sa fonction de production d'électricité, n'est pas et n'a jamais été une « retenue » d'eau à proprement parler.
Ce barrage est issu d'accords inter frontaliers visant à « lisser » le débit de la Garonne côté français, car les flux, côté espagnol, varient grandement en fonction des heures, et de leur propre utilisation du fleuve, en amont de Fos. Le barrage sert donc plutôt de régulateur, mais il ne saurait absorber de gigantesques débits lors de crues exceptionnelles : il n'est pas conçu pour cela.
Il a été décidé qu'EDF entreprendrait sous peu un curage partiel du barrage, où des matériaux et des boues se sont accumulés au fil des ans. Une zone a été repérée, puis finalement choisie, pour que soient entreposés les matériaux retirés du fond du barrage, zone bien entendu hors secteur inondable.
Un gué va être aménagé, près de la stèle du Traité des Lies et Passeries, situé à proximité du barrage, pour la traversée des véhicules qui, ainsi, pourront aller déposer les matériaux et boues dans la zone de stockage.
Un autre curage, plus important, est envisagé dans une phase ultérieure dont la date n'a pas encore été fixée.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

jeudi 19 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Réunion de travail sur le curage du plan d'Arem


Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T
Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les
dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T

Le 6 décembre au soir, le collectif «Sortir de l’eau» à Saint-Béat tenait une réunion publique pour informer les sinistrés du canton de sa rencontre avec le préfet de Région Henri-Michel Comet.
Une entrevue avec lequel, quatre porte-parole du collectif ont eu des échanges cordiaux et constructifs. Luce Lagacherie, Philippe Prax, Alain Frisoni et Maryse Demolombe ont donc rendu compte des différents points évoqués avec le représentant de l’État et notamment celui sur le curage du Plan d’Arrem qui aujourd’hui fait réagir le collectif mais également les habitants de Fos qui n’ont toujours aucune information sur le sujet. Le point noir pour eux étant les boues.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 11 décembre 2013

Le Petit Journal - Les 100 000 m3 de sédiments de Plan d’Arem nettoyés par EDF

Le Petit Journal | Comminges | Politique | Formation d'un ilot
(Formation d'un ilot)
L’annonce par Mr le Sous-Préfet Bernard Bahut, de l’opération de Curage du barrage de Plan D’Arem par EDF pour le premier semestre de 2014, est une bonne nouvelle. Ce curage était prévu depuis longtemps. « C’est un enjeu majeur » avait déclaré le directeur du GRHG (Groupe d’exploitation Hydraulique Garonne) en mars 2010, prévoyant les travaux pour l’automne de la même année et donnait le chiffre de 100.000 m3 de sédiments sur le plan d’eau. Pour comprendre l’ampleur des sédiments, chacun peut regarder sur GOOGLE EARTH et constater qu’une île s’était formée à l’intérieur de la retenue prouvant l’importance et l’ancienneté des sédiments sur le site. Le curage aura finalement lieu mais….. après les inondations du 18 juin. EDF prendra en charge la totalité de l’opération et cela aussi est une bonne nouvelle. Le lieu pour entreposer les boues a été trouvé. Seul le Conseiller Régional, Jean-Luc Rivière, avait clairement posé la question du curage du barrage de Plan d’Arem, lors de la plénière du Conseil Régional le 27 juin et parlé de l’impact supplémentaire sur les inondations estimé à au moins 10 %. Aujourd’hui il déclare « Ayant posé clairement le problème, je ne peux qu’être satisfait par l’annonce du Sous-Préfet. Le barrage a donc sa part de responsabilité dans ce qu’ont reçu en aval comme embâcles et boues les communes, par exemple, de Fos et Saint-Béat. Il était important d’en tirer les conclusions et le curage décidé le confirme ». L’élu ajoute : « Concernant les dossiers d’aides aux collectivités sinistrées, j’ai constaté lors des commissions auxquelles je participe au Conseil Régional (l’Aménagement équilibré du territoire et Artisanat Commerce et TPE) que les Hautes-Pyrénées, ont su présenter plus vite, beaucoup plus de dossiers que nous. Certes, ils ont eu plus de dégâts, dans plus de communes, mais le fait est là, ils ont été plus réactifs. J’ai la conviction qu’aujourd’hui, on veut rattraper le temps perdu. Je reste attentif, d’autant que l’annonce de la suppression de nombreux cantons en Comminges comme St-Béat, Barbazan, Montréjeau arrive au pire moment pour les communes et les habitants qui ont tant besoin de leurs services publics».

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)