dimanche 22 février 2015

Le nettoyage du Plan d'Arem vu par EDF ... au monde des Bisounours

Ci-dessous, un lien vers une vidéo où l'on parle du curage de Plan d'Arem.
Ce qui est surtout étonnant, c'est cette unanimité de satisfaction.
Des écolos sont ravis, des pêcheurs aussi (à quel tarif ?), le sous-préfet est béat (saint) ... sans parler des riverains au nom desquels s'exprime le maire de Fos.
Une opération formidable (!) pour le bien commun (et celui d'EDF) qui n'a pas lésiné sur les euros et les moyens déployés pour accomplir (partiellement) un travail qui aurait dû être mené depuis longtemps.
Bien sûr, les questions qui risqueraient de fâcher ne sont pas posées, comme par exemple le grand coup de main filé à EDF par le préfet lorsqu'il ordonna l'ouverture des vannes à l'occasion de la fonte des neiges ; rappelons juste que cela permit à une énorme quantité de limon de "disparaître" plus loin. Enfin, ne jouons pas les rabat-joie.
https://vimeo.com/111920416

lundi 9 février 2015

La Dépêche du Midi - Joël Gros : «La vie ici est transfrontalière»

Saint-Béat (31) - Communauté de communes de Saint-Béat

Joël Gros./Photo DDM Jal
Joël Gros./Photo DDM Jal
Non, le canton de saint-Béat n'est pas sinistré depuis les inondations. Avec la communauté de communes, Joël Gros continue de se battre et de défendre ses projets.
Joël Gros fait partie de ces élus qui ne mâchent pas leurs mots. Le maire de Cierp-Gaud a des projets pour la communauté dont il est président. Et il n'entend pas lâcher le morceau.
Comment définiriez-vous le territoire de cette communauté ?
Il est compliqué géographiquement avec ses deux vallées et un centre qui attire la population et les services. Et il est compliqué économiquement, parce que fragilisé depuis le départ de Péchiney.
Quelle est la politique que vous souhaitez mettre en œuvre sur cet espace ?
Les axes sont connus et reconnus. Actuellement, la priorité est de faire face à la désertification médicale. D'où ma volonté de création d'une maison de santé pluridisciplinaire à installer là où il y a le plus de monde. Si je n'arrive pas à bâtir ce projet je ferai appel à l'étranger.
C'est-à-dire à l'Espagne toute proche ?
Oui. Nous avons ici une mission transfrontalière. L'avenir passera par la frontière. Ainsi nous pourrons répondre à la demande du public qui vit sur ce territoire en termes de santé ou de gestion des déchets. Il y a là un verrou à faire sauter. Nous pouvons le réaliser comme nous l'avons vu avec la piste cyclable qui va de Cierp-Gaud au Val d'Aran, ou comme il faut le faire avec les transports en commun : côté espagnol ils s'arrêtent à Ponta, côté français ils démarrent de Fos. Comment franchit-on les 4 kilomètres qui séparent ces deux points ?
Une coopération transfrontalière valable aussi pour la Garonne ?
Après les inondations de juin 2013 nous nous sommes rendu compte que la Garonne amont n'était pas surveillée. Désormais, en travaillant avec la surveillance espagnole nous aurons les alertes plus tôt et pourrons anticiper à 48 heures les événements. Ce projet d'étude de «risque hydro» effectué avec Lérida permet d'analyser le fleuve jusqu'en Cerdagne et mettant en place des capteurs qui collectent les données (eau, neige, température, vent…). Ceci sera opérationnel avant la fin de l'année. Tout ceci est au service d'une même volonté : que nous existions dans un pays qui vive.
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)