samedi 21 juin 2014

Spéciale un an après - France 3 - La voix est libre

L'émission "La voix est libre" de France 3 Midi-Pyrénées était consacrée aujourd'hui à la situation actuelle des vallées pyrénéennes sinistrées à l'occasion des inondations du 18 juin 2013.
Débat animé par Patrick Noviello  et Laurent Dubois
Invités sur le plateau :
- Carole Delga (PS), députée du Comminges et donc de Saint-Béat au moment des évènements, aujourd'hui secrétaire d'état au commerce, à l'artisanat et à la consommation
- Michel Pélieu (PRG), président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées
- Michel Azot, président du Centre Pyrénéen des Risques Majeurs (présenté comme la caution scientifique, mais il s'agit également d'un politique supplémentaire car élu UDI à Lourdes sur la Liste Union de la Droite)

7 commentaires:

  1. La langue de bois est une insulte à la démocratie. Mme Delga, ne vous étonnez pas que les électeurs se tournent chaque jour davantage vers des candidats populistes. Ayez le courage de rompre avec la sempiternelle méthode Coué des politiques qui ne savent que proclamer des mensonges. A ce titre, votre prestation face à M. Pélieu est pathétique. Non ! l’État n'a pas correctement rempli sa part de boulot dans le sud du Comminges. Ou alors, c'est que vous n'avez pas d'yeux pour voir. Non ! les habitants qui s'en inquiètent ne sont pas des demeurés qui utilisent des propos polémistes pour le plaisir. Même si cela risquait de ralentir votre fulgurante carrière politique, être solidaire avec eux grandirait votre image de femme responsable, honnête et courageuse.

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  2. Appel au peuple des lecteurs :
    Il y a beaucoup de choses instructives dans cette émission qui mériteraient qu'on s'y attarde. Parmi vous, y aurait-il quelqu'un qui aurait assez de temps libre pour s'engager à en faire une transcription écrite totale ?
    On pourrait peut-être, à la suite, en faire une lecture collective critique ?

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  3. Monsieur Dubois.
    Je réagis juste à votre propos relatif à la rancœur des administrés qui s'exprime "plus ou moins intelligemment". Je me suis senti visé ; et ceci négativement. C'est le mot "moins" qui fait mal. De la sorte, vous dénigrez à l'avance toute tentative d'expression émanant des sans-voix que nous sommes, nous présentant comme des bêtes, incapables de réagir autrement qu'à l'instinct. Je le vis comme une leçon donnée par certains citadins qui, souvent, se croient supérieurs aux culs-terreux que nous sommes. Et cela, à la fin, c'est insupportable.
    J'ai cru comprendre que vous faisiez référence aux tensions qu'il peut y avoir entre le sénateur Auban et une partie des administrés qui lui font des reproches sur sa "gestion" du sinistre que nous avons subi. Je ne sais pas quelles sont vos sources d'information et donc votre niveau de connaissance de la réalité sur place mais j'ai tendance à penser qu'il est bien incomplet.
    Dominique

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  4. Notre ex députée doit actuellement être plus préoccupée à s'adapter à sa nouvelle vie Parisienne qu'au dossier inondation du Haut-Comminges...
    Préparation je suppose au permis scooter A2, faut au moins ça pour pouvoir larguer les gardes du corps...
    Attendons que Closer nous révelle où elle bûche nos dossiers... ;-)

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  5. Bonsoir,

    Débat qui montre bien la différence de traitement entre deux départements limitrophes.
    Je parle surtout du point de vue des travaux !
    On ne peut que souhaiter qu'un jour nous ayons des élus locaux et un Président du Conseil Général de notre département qui aille dans la même direction que celui des HP !
    Pour ce qui est de l'intervenant du CPRM. Qui connaissait cet organisme?
    Personnellement je connaissais son existence et, si après avoir pas mal diffusé ci et là de nombreux liens pour que vous ayez un maximum d'informations, je n'ai jamais cité leur site en référence c’est parce que je trouve que leur champ d'action se limite en priorité au département des BP.
    Pour moi les Pyrénées c'est 5 départements.
    Encore un organisme presque fantôme qui sert à publier de belles plaquettes, faire des expositions, beaucoup de bla-bla, mais que l’on a jamais vu sur notre territoire.
    Pour vous rendre compte par vous-même voici le lien vers leur site :
    http://www.c-prim.org/
    Il existe son équivalent pour les Alpes mais c’est autre chose de bien mieux structuré !
    Bonne visu de ce site et revenez nous donner votre avis !

    JP de Fos


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    1. Bonjour,

      Non, le C-PRIM n'agit pas que dans les Pyrénées-Atlantiques, même s'il est né d'une initiative menée dans ce département. Nous sommes installés à Lourdes depuis 2013 et envisageons toujours de nous structurer à l'échelle de l'ensemble des Pyrénées. Et pour cela, il faut des moyens financiers et un soutien des institutions qui nous fait défaut ou qui n'est pas à la hauteur de la tâche immense qui est la nôtre en matière de sensibilisation aux risques.

      Oui, l'IRMa de Grenoble est beaucoup mieux structuré, mais ne comparons pas une initiative née du Ministère de l'Ecologie de l'époque et du Conseil général de l'Isère avec une association comme la notre qui est le fruit d'un rassemblement citoyen totalement apolitique. L'IRMa possède une dizaine de salariés quand le C-PRIM n'avait que 2 emplois qui ont malheureusement disparu faute de financements suffisants.

      Alors oui, nous serions heureux de faire bénéficier de nos actions les pyrénéens du Comminges, du Couserans, de la Haute-vallée de l'Aude ou de Cerdagne, même si elles peuvent vous sembler futiles. Je ne vous citerai pas le nom des milliers d'élèves auprès desquels nous avons mené des projets éducatifs pédagogiques visant à leur donner des clés de lecture afin qu'ils appréhendent de manière simple les phénomènes naturels (inondations, avalanches, séismes, mouvements de terrain...). Je n'évoquerai pas non plus les milliers d'habitants qui ont pu se remémorer des catastrophes naturelles qu'ils avaient parfois oublié, cet oubli qui a des conséquences dommageables pour les populations aujourd'hui. Une société humaine qui souhaiterait adapter la nature à son mode de vie plutôt que l'inverse.

      Pourquoi ne pas nous avoir sollicités? Nous aurions eu un grand plaisir à venir échanger sur la thématique des inondations avec vous.

      Cordialement,
      Benoit

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  6. Bonsoir Benoit,

    Merci de votre commentaire et vos précisions concernant le C-Prim.
    Vous posez la bonne question. "Pourquoi ne pas vous avoir sollicités?"
    Je vous répondrai. Il y a quelques années j'avais soumis au Maire de ma commune l'idée de faire une réunion avec des spécialistes sur les risques naturels. Notre commune ayant pas moins de 5 risques. Les 2 que je classe en tête sont le risque d'inondation, et le risque sismique.
    La réponse a été négative car...cela risquait d'affoler la population et faire peur aux vacanciers...
    Mais bon, pourquoi pas essayer une autre tentative...

    Cordialement

    JP de Fos

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