jeudi 27 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Rencontre entre le collectif «Sortir de l'eau» et L'État


Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des échanges./Photo DDM, C. T
Les travaux sur la Garonne et le Plan d'Arrem seront au cœur des
échanges./Photo DDM, C. T

Demain, une nouvelle rencontre est attendue entre des porte-parole du collectif «Sortir de l’eau» et le sous-préfet Bernard Bahut.
À l’issue de cet échange, qui se veut être constructif, le collectif animera une réunion publique le vendredi 7 mars à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat. Créé à l’automne dernier pour venir en aide aux sinistrés du canton et participer à la renaissance de Saint-Béat, le collectif reste très actif, «même si tout ce qui est fait n’est pas forcément visible», déclare Luce Lagacherie.

Le même volume d'eau soit deux fois le volume normal

Des différents sujets qui seront présentés au sous-préfet, Philippe Prax, bénévole du collectif, précise : «nous lui exposerons la situation des accumulations d’eau en forme de neige dans le bassin Garonne mesurées par le gouvernement espagnol. Il faut savoir en effet qu’aujourd’hui, le volume d’eau sous forme de neige dans le Val d’Aran, qui va s’évacuer dans la Garonne, est le même qu’en avril de l’année dernière. Cela représente deux fois la quantité d’eau d’une année normale.» C’est pour cette raison que les gens du collectif souhaitent savoir où en sont les travaux sur la Garonne, d’autant que, force est de constater qu’à Loures Barousse dans les Hautes-Pyrénées des enrochements de berge sont en cours de réalisation !
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

samedi 8 février 2014

La Dépêche du Midi - De nouvelles aides pour les sinistrés

Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts, notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.
Les crues de juin dernier ont causé d'énormes dégâts,
notamment à Saint-Béat./Archive DDM, Xavier de Fenoyl.


Après avoir attribué 254 aides d’urgence depuis juillet 2013, la Région poursuit son soutien, au nom de la solidarité, aux territoires touchés par les inondations des 18 et 19 juin 2013. Ainsi vingt-deux nouveaux dossiers présentés par des collectivités et des entreprises, bénéficieront d’aides régionales dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Garonne.
Sur ces vingt-deux dossiers, huit concernent des aides accordées aux collectivités de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées pour des travaux de première remise en état des espaces publics, des travaux de reconstruction de la voirie et des biens annexes ainsi que la reconstruction des bâtiments et équipements publics. Quatorze aides sont destinées à des entreprises industrielles, artisanales, commerciales et touristiques.
Ces nouvelles aides de la Région représentent un montant de 1,10 M€, qui s’ajoutent aux 9,20 M€ déjà versés depuis juillet 2013, soit un effort régional total de 10,30 M€ pour 276 dossiers.

(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 5 février 2014

Le Petit Journal - Curage d'urgence de la retenue du plan d'Arem

Le Petit Journal | Comminges | Locale | La sortie de la retenue du Plan d'Arem
(La sortie de la retenue du Plan d'Arem)
Début février 2014 sera lancé le chantier de curage des sédiments contenus dans la retenue d'eau du barrage EDF du Plan d'Arem (Haute-Garonne). Pour EDF, l'objectif de ce chantier est de retirer un volume important de ces sédiments, non-toxiques, déposés par la crue exceptionnelle de juin 2013 et garantir ainsi totalement la sûreté de l'installation et le respect de l'environnement. Le budget total des travaux est de 900 000 euros.
La crue centenale de la Garonne du 18 juin 2013, a déposé dans la retenue d'eau EDF du Plan d'Arem plus de 63 000 m3 de sédiments naturels provenant de l'amont du fleuve. Ces sédiments amassés réduisent aujourd'hui la capacité de la retenue qui n'est plus que de 53 000 m3 (350 000 m3 à l'origine). Ils ne permettent plus aux hydrauliciens d'assurer les fonctions de base de l'installation, à savoir un passage "nominal" des crues, la maîtrise des variations de débit d'eau et le maintien d'un débit minimal, indispensable à l'environnement, de 5 m3/s à l'aval du barrage. De plus, à l'heure actuelle, la production d'énergie hydroélectrique par les centrales de Fos et d'Arlos, alimentées par le barrage du Plan d'Arem, est arrêtée.
En concertation avec le Préfet de Haute-Garonne, les services de l'Etat et les élus, la décision a été prise de débuter les travaux durant la première semaine de février. Ils dureront environ 4 à 5 mois.
Il s'agit de creuser trois chenaux d'eau à l'intérieur même de la retenue entre les amas de sédiments (un chenal à l'amont, un chenal en rive gauche vers la prise d'eau des usines et un chenal en rive droite vers l'évacuateur de crue) et permettre ainsi à l'eau de s'écouler de nouveau correctement vers l'aval du barrage.
Les sédiments retirés par des pelles mécaniques spéciales et des dragues hydrauliques seront déposés sur un terrain EDF situé sur une zone non-inondable à 200 mètres du barrage. Ils représentent un volume d'environ 50 000 m3. Ne contenant aucune matière toxique, ils seront donc stockés directement sur le terrain qui, à terme, sera végétalisé pour s'intégrer au mieux au paysage.
Durant la durée du chantier, la promenade sur le chemin dit "transfrontalier" sera interdite au public pour assurer la sécurité des personnes.
A l'issue des travaux, le barrage répondra de nouveau à toutes les exigences de sûreté et environnementales exigées par les autorités de contrôle et les centrales hydroélectriques seront redémarrées.

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

mardi 4 février 2014

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. La réouverture du Château Serre Barbier

Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T
Pour Yvette de Goffau la vie a repris son cours normal
dans la cité du marbre. /Photo DDM,C.T


Yvette et Arné de Goffau sont propriétaires du Château Serre Barbier à Saint-Béat. Depuis le 3 février, ils ont repris du service en offrant à nouveau, chambres et tables d’hôtes dans cette bâtisse dont ils ont fait l’acquisition en 2005.
Ce couple de Hollandais a vécu lui aussi la catastrophe du 18 juin, si bien qu’ils ont dû, face aux dégâts, fermer les portes de leur établissement. «Nous adressons un grand merci à tous, aux collectivités locales, aux associations comme la Croix Rouge, les Scouts de Toulouse, le Secours catholique, l’entreprise ILOE, tous les bénévoles spontanés, notre famille et notre fils…», lance Yvette qui a retrouvé le sourire. «C’est un pas vers la reprise des activités de notre village», ajoute-t-elle avec enthousiasme même s’il reste beaucoup à faire au Château pour effacer toutes traces des inondations.
«Nous nous réjouissons de cette première étape qui nous donne déjà l’élan nécessaire pour la suite des opérations», poursuit cette dernière.
Du lundi au vendredi (sauf le mercredi), tables d’hôtes de 12 heures à 14 heures (12,50 €) ; le vendredi et samedi soir (sur réservation) de 19 h 30 à 21 heures (18,50 €.) Pour tous renseignements, contacter le 05 61 89 50 22 ou 06 99 70 39 79 ou www.chateau31.com ou info@chateau31.com
C.T(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)