mardi 31 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Un immense merci avant de se tourner vers l'avenir

Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs./Photo DDM,.C. T
Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple
le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs
/Photo DDM,.C. T
Dès le 18 juin 2013, date historique gravée dans les mémoires, la solidarité a été grande, nationale et exemplaire à Saint-Béat et dans la vallée. Il y a quelques jours, la cité du marbre avait pris des airs de fête avec un marché de Noël rue Gallieni l’après-midi, et un grand rassemblement le soir dans la salle des fêtes et la halle couverte.
Plus de 350 personnes ont répondu à l’invitation du maire, de son conseil municipal et des Saint-Béatais qui ont souhaité en cette fin d’année, dire merci, un immense merci sincère et chaleureux aux personnes et services ayant apporté leur aide après les inondations....
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vendredi 27 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Le village imagine son futur autour de l'art, l'histoire et l'eau

Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement
parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
La municipalité de Saint-Béat a tenu un conseil municipal il y a quelques jours. Séance lors de laquelle plusieurs points ont été examinés et tout particulièrement celui sur les perspectives de développement territorial de la commune. Un important travail qu’Hervé Perefarrès, le maire, remettait dès le lendemain au Préfet de Région Henri-Michel avec lequel il a pu s’entretenir sur le sujet.
Lors de sa visite à Saint-Béat le 22 octobre dernier, le Préfet avait en effet demandé aux élus de lui présenter très rapidement une vision du futur de leur commune.
«Saint-Béat n’a pas eu le temps d’attendre. Il a fallu faire dans l’urgence, répondre vite et bien au Préfet pour pouvoir prétendre à des finances en 2014. Il ne s’agit pas d’une étude exhaustive, mais d’une mise en perspective des différents projets qui s’inscrit autour de trois axes : village d’art et d’histoire, village accueillant et dynamique, village d’eau», explique le maire qui a avec son équipe, relevé le défi. ...
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mercredi 25 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Crue de juin : l'épicier de Saint-Béat n'a pas baissé les bras


Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Touchés par la crue du 18 juin, les habitants de Saint-Béat se battent pour la survie du village commingeois. L’épicier a ainsi décidé de ne pas baisser les bras et a reconstruit son magasin.
Le 18 juin dernier, Frédéric Valot, épicier sous l’enseigne «Casino» à Saint-Béat, a vu son magasin englouti sous l’eau, son stock intégralement emporté par les flots et son commerce submergé au sens propre. Cela faisait juste une année qu’il était arrivé dans le Comminges et remis à neuf son commerce. Beaucoup auraient baissé les bras. Pas lui.
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vendredi 20 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 000 invitations pour dire «Un grand merci»


Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. / Photo DDM.
Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. 
/ Photo DDM.

Pour Hervé Perefarrès, maire de Saint-Béat, l’année 2013 est sur le point de se refermer avec son lot de problèmes. Et l’année 2014 à s’ouvrir vers un renouveau pour Saint-Béat avec la mise en place d’un projet de développement territorial qui reposera sur trois axes prioritaires : Saint-Béat un village d’art et d’histoire, un village accueillant et dynamique et un village d’eau.
Dimanche 22 décembre à 18 heures, avec son équipe municipale et les Saint-Béatais, le maire a tenu à rassembler toutes les personnes, qu’elles soient des particuliers, des élus, des représentants de services ou d’institutions... qui, techniquement, matériellement, financièrement, humainement et psychologiquement ont contribué au nettoyage de Saint-Béat au lendemain de la crue.
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jeudi 19 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Réunion de travail sur le curage du plan d'Arem


Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T
Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les
dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T

Le 6 décembre au soir, le collectif «Sortir de l’eau» à Saint-Béat tenait une réunion publique pour informer les sinistrés du canton de sa rencontre avec le préfet de Région Henri-Michel Comet.
Une entrevue avec lequel, quatre porte-parole du collectif ont eu des échanges cordiaux et constructifs. Luce Lagacherie, Philippe Prax, Alain Frisoni et Maryse Demolombe ont donc rendu compte des différents points évoqués avec le représentant de l’État et notamment celui sur le curage du Plan d’Arrem qui aujourd’hui fait réagir le collectif mais également les habitants de Fos qui n’ont toujours aucune information sur le sujet. Le point noir pour eux étant les boues.
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La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 6 480 € au profit des sinistrés

Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux
associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Grâce au succès rencontré en novembre lors de sa manifestation «2 et 4 roues, main dans la main avec les sinistrés» au parc des expositions à Saint-Gaudens, l’association IMEC de Sauveterre de Comminges vient de partager la somme de 6 480 € entre les associations «Sauvons Saint-Béat» en Haute-Garonne, «Aide aux Vallées» et «Solidarité Barousse» dans les Hautes-Pyrénées, respectivement représentées par Jean-Paul Rouget, Françoise Pauly et Claude Castéran. ...
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mercredi 11 décembre 2013

Le Petit Journal - Les 100 000 m3 de sédiments de Plan d’Arem nettoyés par EDF

Le Petit Journal | Comminges | Politique | Formation d'un ilot
(Formation d'un ilot)
L’annonce par Mr le Sous-Préfet Bernard Bahut, de l’opération de Curage du barrage de Plan D’Arem par EDF pour le premier semestre de 2014, est une bonne nouvelle. Ce curage était prévu depuis longtemps. « C’est un enjeu majeur » avait déclaré le directeur du GRHG (Groupe d’exploitation Hydraulique Garonne) en mars 2010, prévoyant les travaux pour l’automne de la même année et donnait le chiffre de 100.000 m3 de sédiments sur le plan d’eau. Pour comprendre l’ampleur des sédiments, chacun peut regarder sur GOOGLE EARTH et constater qu’une île s’était formée à l’intérieur de la retenue prouvant l’importance et l’ancienneté des sédiments sur le site. Le curage aura finalement lieu mais….. après les inondations du 18 juin. EDF prendra en charge la totalité de l’opération et cela aussi est une bonne nouvelle. Le lieu pour entreposer les boues a été trouvé. Seul le Conseiller Régional, Jean-Luc Rivière, avait clairement posé la question du curage du barrage de Plan d’Arem, lors de la plénière du Conseil Régional le 27 juin et parlé de l’impact supplémentaire sur les inondations estimé à au moins 10 %. Aujourd’hui il déclare « Ayant posé clairement le problème, je ne peux qu’être satisfait par l’annonce du Sous-Préfet. Le barrage a donc sa part de responsabilité dans ce qu’ont reçu en aval comme embâcles et boues les communes, par exemple, de Fos et Saint-Béat. Il était important d’en tirer les conclusions et le curage décidé le confirme ». L’élu ajoute : « Concernant les dossiers d’aides aux collectivités sinistrées, j’ai constaté lors des commissions auxquelles je participe au Conseil Régional (l’Aménagement équilibré du territoire et Artisanat Commerce et TPE) que les Hautes-Pyrénées, ont su présenter plus vite, beaucoup plus de dossiers que nous. Certes, ils ont eu plus de dégâts, dans plus de communes, mais le fait est là, ils ont été plus réactifs. J’ai la conviction qu’aujourd’hui, on veut rattraper le temps perdu. Je reste attentif, d’autant que l’annonce de la suppression de nombreux cantons en Comminges comme St-Béat, Barbazan, Montréjeau arrive au pire moment pour les communes et les habitants qui ont tant besoin de leurs services publics».

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

samedi 7 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. La belle empreinte de 35 écoliers de Luchon

Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans ce projet./Photo DDM, C. T
Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans
ce projet./Photo DDM, C. T


Finie la grisaille sur l’un des murs du Pont Vieux de Fos emporté le 18 juin par une Garonne en folie. Quelle bonne idée a eu Hélène Cabasson en voulant donner de la couleur sur le mur du pont, côté quartier de Guiaïne. Institutrice à l’école privée Sainte-Marie à Luchon, Hélène habite près de ce mur. Avec sa collègue Laure Codina, elles ont monté un projet et proposé à la municipalité de Fos de dessiner sur ce mur. Une initiative très appréciée par Jean Lafont, le maire, qui la semaine dernière, en présence des écoliers luchonnais et de quelques parents, inaugurait ce mur où les enfants ont représenté des personnages, des enfants qui jouent, des poissons dans l’eau… «Nous avons travaillé avec les enfants et réalisé une maquette grandeur nature avant de venir sur les lieux» explique Hélène. À deux reprises, le groupe s’est rendu à Fos. «Tout cela a pu aboutir grâce à l’association Sauvons Saint-Béat qui a financé un aller et retour en bus. Le second voyage a été pris en charge par l’association des parents d’élèves. La mairie de Fos, M. et Mme Arturo nous ont offert les peintures» a-t-elle précisé. Comme Hélène, le couple Arturo habite Fos avec vue sur ce mur. Aujourd’hui, cette belle fresque enfantine très colorée, très gaie leur a redonné le sourire.
C. T
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 5 décembre 2013

Communiqué du Collectif "Sortir de l'eau"

COLLECTIF SORTIR DE L'EAU

A la suite de la réunion d'information de Monsieur le Maire de Saint-Béat et de son Conseil Municipal, le 27 septembre 2013, les habitants présents (une centaine environ) ont écouté avec tristesse l'état des lieux après la catastrophe du 18 juin et 3 mois de «galère». Nous avions vraiment l'impression grandissante d'être les oubliés.
Ce jour-là a été émis le désir de créer un collectif pour faire avancer les « dossiers ».
Devant près de 200 personnes, le 11 octobre était créé un collectif du canton de Saint Béat « SORTIR DE L'EAU ».

La colère des habitants du canton était réelle. Les sinistrés ont fait part de leur inquiétude et de leur
écœurement face au "silence des assurances, des élus et des pouvoirs publics".
Quatre mois après la catastrophe du 18 juin, rien n'était réglé.

Après divers témoignages, des objectifs commençaient à sortir et quelques uns ont été retenus en urgence.
- Que la Garonne et la Pique soient nettoyées et sécurisées.
- Que les assurances soient plus efficaces et que les dossiers se règlent très vite.
Le collectif va intervenir auprès des compagnies pour régler très vite les dossiers et éviter que certains sinistrés soient dans des situations précaires aux portes de l'hiver.
- Que les campings ne soient pas fermés par décision administrative.

Pour toute l'économie du canton de Saint-Béat, il faut promouvoir le tourisme et faire revenir les commerces à Saint-Béat durablement.
Avant de se quitter, il a été décidé une action d'envergure, blocage de routes, afin de faire entendre la voix des sinistrés. Une douzaine de personnes ont accepté d'être les porte-paroles de ce collectif naissant.
Il a été décidé quelques jours après, la mise en place d'un « barrage filtrant » le mardi 22 octobre entre les deux campings de Saint-Béat. Les médias furent avertis de cette journée d'action et leur présence très importante a permis d'informer la France entière sur le drame que vivait les habitants de ce canton 4 mois après la catastrophe.
Les habitants du canton de Saint-Béat furent nombreux et de tous les villages, ils venaient soutenir les sinistrés.
Ce fut une journée importante, Monsieur le Préfet de Région présent dans le canton, s'est arrêté au barrage filtrant et accepté de répondre à certaines de nos interrogations. Il poursuivait sa route sur Fos.
3 porte-paroles du collectif étaient reçus à 17 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat par Monsieur le Préfet de Région en présence de 3 commerçants, 3 agriculteurs, quelques élus de Saint-Béat ...
Nous avons pu poser des questions mais même si les réponses étaient assez négatives, nous avons apprécié d'avoir été entendus enfin et nous avions l'impression que des portes restaient ouvertes.
En effet, Monsieur le Préfet de Région demandait des projets afin de les regarder personnellement et nous a annoncé que le Barrage d'Arrem serait nettoyé le premier trimestre 2014. Nous avons pris acte.
Le 28 octobre, nous recevions la réponse de la Présidence de La République à la lettre ouverte adressée le 19 octobre.
Le 4 décembre la réunion avec le Préfet de Région s'est déroulée dans la courtoisie et le respect des uns et des autres. Quelques réponses ont été apportées, le bilan de cette entrevue sera rendu public lors de la réunion du vendredi 6 décembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat.
Nous restons mobilisés et vigilants afin que nos demandes soient vraiment prises en compte.
Le Collectif.

lundi 2 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Que font les assurances ?

Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés
non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Monté en octobre sur le canton de Saint-Béat, le collectif Sortir de l’eau poursuit l’objectif qu’il s’est fixé : venir en aide aux sinistrés mais également défendre l’économie de la vallée, la survie de ses commerces et la promotion de son tourisme.
Cinq mois déjà que la Garonne est sortie de son lit et comme le souligne les gens du collectif, «un point particulier pénalise toujours les sinistrés : les assurances ne répondent pas !»
Le collectif se penche donc sur ce problème et souhaite soutenir les personnes confrontées à cette problématique. Celles-ci sont fortement invitées à se manifester auprès du collectif afin qu’un état des lieux soit établi pour permettre aux représentants de Sortir de l’eau de se rapprocher des sièges sociaux des assureurs.
Un questionnaire, qui devra être remis aux mairies des sinistrés avant le lundi 1er décembre, est à disposition de ceux tous ceux n’ayant toujours pas eu de réponse de leurs assurances. Le collectif ajoute que «des lettres plaintes sont également à disposition des sinistrés chez les commerçants de Saint-Béat.»
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)