mardi 31 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Un immense merci avant de se tourner vers l'avenir

Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs./Photo DDM,.C. T
Dans son intervention, Hervé Perefarrès a cité en exemple
le travail exemplaire des gendarmes, le courage des agriculteurs
/Photo DDM,.C. T
Dès le 18 juin 2013, date historique gravée dans les mémoires, la solidarité a été grande, nationale et exemplaire à Saint-Béat et dans la vallée. Il y a quelques jours, la cité du marbre avait pris des airs de fête avec un marché de Noël rue Gallieni l’après-midi, et un grand rassemblement le soir dans la salle des fêtes et la halle couverte.
Plus de 350 personnes ont répondu à l’invitation du maire, de son conseil municipal et des Saint-Béatais qui ont souhaité en cette fin d’année, dire merci, un immense merci sincère et chaleureux aux personnes et services ayant apporté leur aide après les inondations....
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vendredi 27 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Le village imagine son futur autour de l'art, l'histoire et l'eau

Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
Lors de ce conseil municipal, les élus ont longuement
parlé du futur pour Saint-Béat./Photo DDM, C.T
La municipalité de Saint-Béat a tenu un conseil municipal il y a quelques jours. Séance lors de laquelle plusieurs points ont été examinés et tout particulièrement celui sur les perspectives de développement territorial de la commune. Un important travail qu’Hervé Perefarrès, le maire, remettait dès le lendemain au Préfet de Région Henri-Michel avec lequel il a pu s’entretenir sur le sujet.
Lors de sa visite à Saint-Béat le 22 octobre dernier, le Préfet avait en effet demandé aux élus de lui présenter très rapidement une vision du futur de leur commune.
«Saint-Béat n’a pas eu le temps d’attendre. Il a fallu faire dans l’urgence, répondre vite et bien au Préfet pour pouvoir prétendre à des finances en 2014. Il ne s’agit pas d’une étude exhaustive, mais d’une mise en perspective des différents projets qui s’inscrit autour de trois axes : village d’art et d’histoire, village accueillant et dynamique, village d’eau», explique le maire qui a avec son équipe, relevé le défi. ...
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mercredi 25 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Crue de juin : l'épicier de Saint-Béat n'a pas baissé les bras


Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Frédéric Valot a reconstruit sa vie à Saint-Béat./Photo DDM, JAL
Touchés par la crue du 18 juin, les habitants de Saint-Béat se battent pour la survie du village commingeois. L’épicier a ainsi décidé de ne pas baisser les bras et a reconstruit son magasin.
Le 18 juin dernier, Frédéric Valot, épicier sous l’enseigne «Casino» à Saint-Béat, a vu son magasin englouti sous l’eau, son stock intégralement emporté par les flots et son commerce submergé au sens propre. Cela faisait juste une année qu’il était arrivé dans le Comminges et remis à neuf son commerce. Beaucoup auraient baissé les bras. Pas lui.
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vendredi 20 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 2 000 invitations pour dire «Un grand merci»


Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. / Photo DDM.
Dès le premier jour de la crue, la solidarité est venue de partout. 
/ Photo DDM.

Pour Hervé Perefarrès, maire de Saint-Béat, l’année 2013 est sur le point de se refermer avec son lot de problèmes. Et l’année 2014 à s’ouvrir vers un renouveau pour Saint-Béat avec la mise en place d’un projet de développement territorial qui reposera sur trois axes prioritaires : Saint-Béat un village d’art et d’histoire, un village accueillant et dynamique et un village d’eau.
Dimanche 22 décembre à 18 heures, avec son équipe municipale et les Saint-Béatais, le maire a tenu à rassembler toutes les personnes, qu’elles soient des particuliers, des élus, des représentants de services ou d’institutions... qui, techniquement, matériellement, financièrement, humainement et psychologiquement ont contribué au nettoyage de Saint-Béat au lendemain de la crue.
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jeudi 19 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Réunion de travail sur le curage du plan d'Arem


Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T
Les gens du collectif Sortir de l'eau suivent avec intérêt tous les
dossiers «inondations»./Photo DDM, C. T

Le 6 décembre au soir, le collectif «Sortir de l’eau» à Saint-Béat tenait une réunion publique pour informer les sinistrés du canton de sa rencontre avec le préfet de Région Henri-Michel Comet.
Une entrevue avec lequel, quatre porte-parole du collectif ont eu des échanges cordiaux et constructifs. Luce Lagacherie, Philippe Prax, Alain Frisoni et Maryse Demolombe ont donc rendu compte des différents points évoqués avec le représentant de l’État et notamment celui sur le curage du Plan d’Arrem qui aujourd’hui fait réagir le collectif mais également les habitants de Fos qui n’ont toujours aucune information sur le sujet. Le point noir pour eux étant les boues.
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La Dépêche du Midi - Saint-Béat. 6 480 € au profit des sinistrés

Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Eliane Ginestre (au centre) a remis un chèque aux
associations au profit des sinistrés. /Photo DDM,C.T
Grâce au succès rencontré en novembre lors de sa manifestation «2 et 4 roues, main dans la main avec les sinistrés» au parc des expositions à Saint-Gaudens, l’association IMEC de Sauveterre de Comminges vient de partager la somme de 6 480 € entre les associations «Sauvons Saint-Béat» en Haute-Garonne, «Aide aux Vallées» et «Solidarité Barousse» dans les Hautes-Pyrénées, respectivement représentées par Jean-Paul Rouget, Françoise Pauly et Claude Castéran. ...
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mercredi 11 décembre 2013

Le Petit Journal - Les 100 000 m3 de sédiments de Plan d’Arem nettoyés par EDF

Le Petit Journal | Comminges | Politique | Formation d'un ilot
(Formation d'un ilot)
L’annonce par Mr le Sous-Préfet Bernard Bahut, de l’opération de Curage du barrage de Plan D’Arem par EDF pour le premier semestre de 2014, est une bonne nouvelle. Ce curage était prévu depuis longtemps. « C’est un enjeu majeur » avait déclaré le directeur du GRHG (Groupe d’exploitation Hydraulique Garonne) en mars 2010, prévoyant les travaux pour l’automne de la même année et donnait le chiffre de 100.000 m3 de sédiments sur le plan d’eau. Pour comprendre l’ampleur des sédiments, chacun peut regarder sur GOOGLE EARTH et constater qu’une île s’était formée à l’intérieur de la retenue prouvant l’importance et l’ancienneté des sédiments sur le site. Le curage aura finalement lieu mais….. après les inondations du 18 juin. EDF prendra en charge la totalité de l’opération et cela aussi est une bonne nouvelle. Le lieu pour entreposer les boues a été trouvé. Seul le Conseiller Régional, Jean-Luc Rivière, avait clairement posé la question du curage du barrage de Plan d’Arem, lors de la plénière du Conseil Régional le 27 juin et parlé de l’impact supplémentaire sur les inondations estimé à au moins 10 %. Aujourd’hui il déclare « Ayant posé clairement le problème, je ne peux qu’être satisfait par l’annonce du Sous-Préfet. Le barrage a donc sa part de responsabilité dans ce qu’ont reçu en aval comme embâcles et boues les communes, par exemple, de Fos et Saint-Béat. Il était important d’en tirer les conclusions et le curage décidé le confirme ». L’élu ajoute : « Concernant les dossiers d’aides aux collectivités sinistrées, j’ai constaté lors des commissions auxquelles je participe au Conseil Régional (l’Aménagement équilibré du territoire et Artisanat Commerce et TPE) que les Hautes-Pyrénées, ont su présenter plus vite, beaucoup plus de dossiers que nous. Certes, ils ont eu plus de dégâts, dans plus de communes, mais le fait est là, ils ont été plus réactifs. J’ai la conviction qu’aujourd’hui, on veut rattraper le temps perdu. Je reste attentif, d’autant que l’annonce de la suppression de nombreux cantons en Comminges comme St-Béat, Barbazan, Montréjeau arrive au pire moment pour les communes et les habitants qui ont tant besoin de leurs services publics».

(Lire l'article sur le site du Petit Journal)

samedi 7 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. La belle empreinte de 35 écoliers de Luchon

Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans ce projet./Photo DDM, C. T
Les enfants ont été impliqués du début à la fin dans
ce projet./Photo DDM, C. T


Finie la grisaille sur l’un des murs du Pont Vieux de Fos emporté le 18 juin par une Garonne en folie. Quelle bonne idée a eu Hélène Cabasson en voulant donner de la couleur sur le mur du pont, côté quartier de Guiaïne. Institutrice à l’école privée Sainte-Marie à Luchon, Hélène habite près de ce mur. Avec sa collègue Laure Codina, elles ont monté un projet et proposé à la municipalité de Fos de dessiner sur ce mur. Une initiative très appréciée par Jean Lafont, le maire, qui la semaine dernière, en présence des écoliers luchonnais et de quelques parents, inaugurait ce mur où les enfants ont représenté des personnages, des enfants qui jouent, des poissons dans l’eau… «Nous avons travaillé avec les enfants et réalisé une maquette grandeur nature avant de venir sur les lieux» explique Hélène. À deux reprises, le groupe s’est rendu à Fos. «Tout cela a pu aboutir grâce à l’association Sauvons Saint-Béat qui a financé un aller et retour en bus. Le second voyage a été pris en charge par l’association des parents d’élèves. La mairie de Fos, M. et Mme Arturo nous ont offert les peintures» a-t-elle précisé. Comme Hélène, le couple Arturo habite Fos avec vue sur ce mur. Aujourd’hui, cette belle fresque enfantine très colorée, très gaie leur a redonné le sourire.
C. T
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 5 décembre 2013

Communiqué du Collectif "Sortir de l'eau"

COLLECTIF SORTIR DE L'EAU

A la suite de la réunion d'information de Monsieur le Maire de Saint-Béat et de son Conseil Municipal, le 27 septembre 2013, les habitants présents (une centaine environ) ont écouté avec tristesse l'état des lieux après la catastrophe du 18 juin et 3 mois de «galère». Nous avions vraiment l'impression grandissante d'être les oubliés.
Ce jour-là a été émis le désir de créer un collectif pour faire avancer les « dossiers ».
Devant près de 200 personnes, le 11 octobre était créé un collectif du canton de Saint Béat « SORTIR DE L'EAU ».

La colère des habitants du canton était réelle. Les sinistrés ont fait part de leur inquiétude et de leur
écœurement face au "silence des assurances, des élus et des pouvoirs publics".
Quatre mois après la catastrophe du 18 juin, rien n'était réglé.

Après divers témoignages, des objectifs commençaient à sortir et quelques uns ont été retenus en urgence.
- Que la Garonne et la Pique soient nettoyées et sécurisées.
- Que les assurances soient plus efficaces et que les dossiers se règlent très vite.
Le collectif va intervenir auprès des compagnies pour régler très vite les dossiers et éviter que certains sinistrés soient dans des situations précaires aux portes de l'hiver.
- Que les campings ne soient pas fermés par décision administrative.

Pour toute l'économie du canton de Saint-Béat, il faut promouvoir le tourisme et faire revenir les commerces à Saint-Béat durablement.
Avant de se quitter, il a été décidé une action d'envergure, blocage de routes, afin de faire entendre la voix des sinistrés. Une douzaine de personnes ont accepté d'être les porte-paroles de ce collectif naissant.
Il a été décidé quelques jours après, la mise en place d'un « barrage filtrant » le mardi 22 octobre entre les deux campings de Saint-Béat. Les médias furent avertis de cette journée d'action et leur présence très importante a permis d'informer la France entière sur le drame que vivait les habitants de ce canton 4 mois après la catastrophe.
Les habitants du canton de Saint-Béat furent nombreux et de tous les villages, ils venaient soutenir les sinistrés.
Ce fut une journée importante, Monsieur le Préfet de Région présent dans le canton, s'est arrêté au barrage filtrant et accepté de répondre à certaines de nos interrogations. Il poursuivait sa route sur Fos.
3 porte-paroles du collectif étaient reçus à 17 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat par Monsieur le Préfet de Région en présence de 3 commerçants, 3 agriculteurs, quelques élus de Saint-Béat ...
Nous avons pu poser des questions mais même si les réponses étaient assez négatives, nous avons apprécié d'avoir été entendus enfin et nous avions l'impression que des portes restaient ouvertes.
En effet, Monsieur le Préfet de Région demandait des projets afin de les regarder personnellement et nous a annoncé que le Barrage d'Arrem serait nettoyé le premier trimestre 2014. Nous avons pris acte.
Le 28 octobre, nous recevions la réponse de la Présidence de La République à la lettre ouverte adressée le 19 octobre.
Le 4 décembre la réunion avec le Préfet de Région s'est déroulée dans la courtoisie et le respect des uns et des autres. Quelques réponses ont été apportées, le bilan de cette entrevue sera rendu public lors de la réunion du vendredi 6 décembre à 20 h 30 à la salle des fêtes de Saint-Béat.
Nous restons mobilisés et vigilants afin que nos demandes soient vraiment prises en compte.
Le Collectif.

lundi 2 décembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Que font les assurances ?

Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Les gens du collectif se mobilisent pour aider les sinistrés
non encore indemnisés par leurs assurances./Photo DDM.
Monté en octobre sur le canton de Saint-Béat, le collectif Sortir de l’eau poursuit l’objectif qu’il s’est fixé : venir en aide aux sinistrés mais également défendre l’économie de la vallée, la survie de ses commerces et la promotion de son tourisme.
Cinq mois déjà que la Garonne est sortie de son lit et comme le souligne les gens du collectif, «un point particulier pénalise toujours les sinistrés : les assurances ne répondent pas !»
Le collectif se penche donc sur ce problème et souhaite soutenir les personnes confrontées à cette problématique. Celles-ci sont fortement invitées à se manifester auprès du collectif afin qu’un état des lieux soit établi pour permettre aux représentants de Sortir de l’eau de se rapprocher des sièges sociaux des assureurs.
Un questionnaire, qui devra être remis aux mairies des sinistrés avant le lundi 1er décembre, est à disposition de ceux tous ceux n’ayant toujours pas eu de réponse de leurs assurances. Le collectif ajoute que «des lettres plaintes sont également à disposition des sinistrés chez les commerçants de Saint-Béat.»
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 28 novembre 2013

France 3 Midi-Pyrénées - Des habitants de Saint-Béat portent plainte contre l'Etat après les crues de juin

Un collectif d'habitants de Saint-Béat, village des Pyrénées meurtri par les inondations de juin a décidé de porter plainte contre l'Etat pour non-assistance à personne en danger.
Saint-Béat, le 5 novembre 2013. © Laurence Boffet / France 3 Midi-Pyrénées
© Laurence Boffet / France 3 Midi-Pyrénées Saint-Béat, le 5 novembre 2013
La plainte a été déposée cette semaine à la gendarmerie de Saint-Béat. Le collectif "Sortir de le l'eau", né après les inondations de juin dans les Pyrénées a décidé de porter plainte contre les pouvoirs publics pour non-assistance à personne en danger. Il vise le refus qu'opposent selon lui les services de l'Etat à leurs demandes pressantes de travaux lourds pour sécuriser la Garonne et empêcher une répétition plus grave des inondations de juin.

"On a peur qu'il arrive une autre catastrophe, avec peut-être des morts" Alain Frisoni du collectif "Sortir de l'eau"

L'inquiétude des habitants

Saint-Béat vit dans "la psychose" de nouvelles inondations, ont affirmé à l'AFP Alain Frisoni et et Luce Lagacherie, chevilles ouvrières d'un collectif qui compte selon eux 750 membres alors que la commune n'a que 400 habitants. "Dès qu'il pleut trop fort, les gens font le tour du village pour savoir s'il faut remonter les meubles", dit M. Frisoni. "On se sent en danger moral et physique", abonde Mme Lagacherie. Selon eux, l'inquiétude est vive avec l'arrivée des intempéries hivernales, suivies au printemps par la fonte des neiges. Le collectif avait déjà dénoncé "l'abandon de l'Etat" en organisant un barrage filtrant dans la commune le 22 octobre dernier.
Saint-Béat a été durement touché en juin quand, sous l'effet des pluies et de la fonte de volumes de neige exceptionnels, la Garonne s'est transformée en torrent recouvrant les rues sous presque deux mètres d'eau. Plus de cinq mois après, le village peine à revenir à la vie.

Deux visions opposées après la crue​

Le collectif et l'Etat s'opposent sur l'analyse du problème. M. Frisoni et Mme Lagacherie voudraient faire endiguer la Garonne dans Saint-Béat. Ils  brandissent l'exemple des aménagements auxquels ont procédé les Espagnols sur le fleuve de l'autre côté de la frontière voisine. Les travaux effectués en Espagne augmentent leur angoisse car la puissance du fleuve risque de s'en trouver redoublée sur le versant français, disent-ils.
Le préfet de la Haute-Garonne, Henri-Michel Comet, admettait lundi que Français et Espagnols n'avaient "pas la même façon de faire". "Nos amis espagnols mettent le cours d'eau dans un canal. Evidemment, les risques sont plus immédiatement maîtrisés. Mais ça présente deux inconvénients: au regard de la protection de la nature; et en termes de sécurité, cela reporte le risque sur l'aval, l'eau circule encore plus vite, sans obstacle et cela peut créer une vague de plus en plus ample sur l'aval", disait-il. Les Français préfèrent que le fleuve suive son cours naturel et s'étale dans des champs d'expansion. Cette vision est aussi celle des défenseurs de l'environnement, soulignait-il.
(Retrouver l'article sur le site de France 3 Midi-Pyrénées)

mardi 26 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Des militaires du Génie dans les zones sinistrées par les inondations de juin

Opérations de nettoyage dans le village de Saint-Beat (sud-ouest) frappé par les inondations. - Pascal Pavani - AFP
Opérations de nettoyage dans le village de Saint-Beat (sud-ouest)
frappé par les inondations.
Une équipe de sapeurs-sauveteurs du Génie vont intervenir pendant deux semaines dans les zones dévastées par les inondations du 18 juin, a annoncé ce lundi le préfet de Haute-Garonne et de Midi-Pyrénées.
Les 22 militaires de l'Unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile (UIISC, armée de Terre), basée à Brignoles dans le Var, sont arrivés ce lundi à Toulouse. Ils devraient se rendre immédiatement dans le Comminges, a précisé Henri-Michel Comet.
Ils interviendront à Miramont-de-Comminges pour "enlever des embâcles dont le volume augmente", ainsi que dans la zone de Fos et Saint-Béat pour "dégager des bois très gênants" et "peut-être un peu de boue".
La décision de mobiliser ces militaires du Génie spécialisés dans les catastrophes naturelles, cinq mois après les inondations, a été prise par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, à la demande de François Hollande qui était venu sur place, a souligné le représentant de l'Etat devant la presse. ...
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lundi 18 novembre 2013

La Dépêche du Midi - La mise au point de «Sauvons Saint-Béat»

Jean-Paul Rouget a fait l'historique de l'association à aujourd'hui. /Photo DDM, Christine Tellier
Jean-Paul Rouget a fait l'historique de l'association à aujourd'hui. 
/Photo DDM, Christine Tellier
Montée dans l’urgence pour la commune de Saint-Béat afin de récolter des dons matériels et financiers au profit des sinistrés privés, l’association «Sauvons Saint-Béat» a rapidement fait le choix d’élargir son périmètre à six autres communes sinistrées du canton sur lesquelles cinq ont répondu favorablement à la proposition.
La semaine dernière, les élus d’Arlos, Chaum, Estenos, Fos, Fronsac et Saint-Béat étaient réunis à l’initiative de Jean-Paul Rouget, président de l’association. Il a rappelé le travail mené par les bénévoles de «Sauvons Saint-Béat» avec l’aide constante des référents communes, des Secours catholique et populaire…
«Comme il se dit tout et n’importe quoi, je précise que sur l’ensemble des dons reçus, 92% viennent du privé et non de fonds publics. Nous n’avons pas 500 000 € en caisse comme certains peuvent le penser. Nous en sommes en effet très loin malheureusement. Nous avons déjà attribué 36 000 € aux commerçants sinistrés ayant repris leur activité dans les communes concernées» a-t-il précisé. ...
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samedi 9 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée

Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée
Inondations de juin : Carole Delga fait appel à Hollande et à l'armée
Carole Delga, la députée socialiste du Comminges, vient de saisir directement François Hollande dont elle a sollicité l’intervention pour la mise en œuvre de trois mesures d’aides en faveur des victimes des inondations du 18 juin dernier, a-t-on appris ce vendredi.
La parlementaire de Haute-Garonne a tout d’abord réclamé au chef de l’Etat l’intervention de l’armée pour participer au déblaiement des embâcles qui encombrent encore le lit de la rivière et jonchent les terres agricoles à proximité de la Garonne. Elle a ensuite proposé à François Hollande d’intervenir pour le déblocage d’un complément de subventions de l’Etat, et la mise à disposition de crédits à taux réduits pour les communes sinistrées.
(Retrouver cet article sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 7 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Inondations : l'angoisse d'un nouveau cauchemar

Saint-Béat. Inondations: l'angoisse d'un nouveau cauchemar
Saint-Béat. Inondations: l'angoisse d'un nouveau cauchemar
Il aura suffi d’une alerte orange et de 48 heures de précipitations pour raviver le cauchemar du 18 juin 2013. L’angoisse permanente des habitants du canton de Saint-Béat se ravive à chaque menace de pluie. Le souvenir est intact, l’inquiétude perdure. Reportage.
Lundi, la préfecture de la Haute-Garonne appelait à la vigilance, annonçant que le département était placé en alerte orange et plus particulièrement le secteur sud du territoire. Sur le canton de Saint-Béat, à mesure des heures qui passaient, la Garonne a grossi sans atteindre des niveaux inquiétants. Si le temps s’est très nettement amélioré, habitants et élus sont cependant sur le qui-vive à la moindre alerte.
«Il y a une grande inquiétude dans le village, dès l’annonce d’une montée des eaux, alors que l’on vivait plutôt bien avant le traumatisme de juin» confie Jean Lafont, le maire de Fos. ...
(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mercredi 6 novembre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. L'aide des jeunes aux sinistrés


Ils auront bien travaillé mais se seront également bien amusés. Christine Tellier
Ils auront bien travaillé mais se seront également
bien amusés. Christine Tellier
«Ils m’ont aidé à nettoyer ma maison, mon jardin et le chemin dévasté chez mon père» indique Edouard Peremiquel. Comme d’autres habitants de Fos et du canton, il est content de l’intervention des jeunes de Bellefontaine qui cette semaine ont à nouveau relevé leurs manches pour aider des sinistrés et la commune. «Ils ont leur langage mais ils restent gentils, avenants et très polis. Ils montrent de l’intérêt pour notre village, comparent leur vie citadine à la notre. Ils sont curieux de la nature et de la région, loin d’imaginer pour certains où se trouve Fos sur la carte» ajoute Edouard amusé. En partenariat avec l’association SOS canton de Saint-Béat, l’association Jeunesse action loisirs de la Section d’enseignement général et professionnel adapté du collège Bellefontaine était donc encore bien représentée dans le sud Comminges. Son président Lionel Hanctin était encore à la tête d’un groupe d’une quinzaine de jeunes âgés entre 12 et 17 ans. Cet été et en septembre, la plupart de ces jeunes étaient déjà venus donner un coup de main magistral, très apprécié. «Cette nouvelle action se traduit par un véritable échange entre ces jeunes et nos jeunes» explique Nathalie Guiard, présidente de SOS canton de Saint-Béat, qui constate comme Lionel le lien qui s’est créé au cœur de la solidarité, entre des jeunes d’ici et d’ailleurs. Ils ne forment en effet qu’un groupe animé par une même volonté, celle d’aider. La seule chose qui les différencie, c’est là où ils habitent. Sur le chantier, ils sont coude à coude. Pendant les temps de loisirs, ils chahutent et jouent ensemble. Midi et soir, ils partagent le gîte et le couvert, un quotidien auquel les villageois adhèrent également par de petites attentions. De Binos, Mathieu et Jessy ont décidé d’aider le groupe. Une initiative doublement payante pour ces enfants qui ont désormais de nouveaux copains et copines appelés Najim, Nabil, Ahmed, Anissa, Rabia… «Ça nous fait sortir de notre cité, on apprend à travailler à la campagne, c’est super sympa» confie Jarod qui reviendra cet hiver dans le canton, puisque invité avec ses camarades à venir skier au Mourtis.
Christine Tellier
(Lire l'article sur le site de LaDépêche.fr)

5 novembre 2013 - L'eau monte ...

Le collectif "Sortir de l'eau" a filmé pour vous l'inondation du 5 novembre 2013 à Fos.

mardi 5 novembre 2013

La Dépêche du Midi - vigilance à Saint-Béat et Fos

«Même si l’eau venait à déborder, il n’y a de toute façon plus rien à perdre quoiqu’il arrive !» Philippe Danflous, gérant des taxis-ambulances à Saint-Béat, n’est pas inquiet aujourd’hui. «Nous n’avons pas la neige au-dessus de nos têtes comme en juin dernier ; ce n’est pas comparable». Hervé Perefarrès, maire de Saint-Béat, a pris toutes les précautions d’usage en cas d’alerte hier soir mais sans montrer de signe d’inquiétude pour sa commune : «l’échelle de mesures d’alerte au niveau du camping municipal rien n’a révélé d’alarmant comme ça a été le cas la veille de la crue du 18 juin, cela m’avait permis de constater rapidement très tôt le matin une hausse anormale du niveau d’eau.» Dans la nuit, il aura consulté régulièrement le site Vigicrue et tôt ce matin, il aura fait le tour du village pour vérifier s’il n’y a pas de problème particulier. Jean Lafont, maire de Fos, estimait hier soir qu’un «refroidissement des températures dans les prochaines heures laisse prévoir de la neige en montagne. Ce qui va limiter le cumul des pluies. Nous sommes en même temps sur le qui-vive.»
C.T
(Retrouver cet article sur le site de LaDépêche.fr)

vendredi 1 novembre 2013

Echos de Saint-Béat en 1985

Dans son numéro de décembre 1985, le bulletin municipal de Saint-Béat pointait déjà les failles de prévention et des mesures de protection face aux risques de débordement de la Garonne.
Un document fort intéressant à feuilleter ... trente ans plus tard ...

Echos de St-Béat - 12/1985

mercredi 30 octobre 2013

La Dépêche du Midi - Inondations dans le Comminges : le point sur les actions

L'enlèvement des embâcles sur la Garonne se poursuit./Photo DDM Jal
L'enlèvement des embâcles sur la Garonne se poursuit./Photo DDM Jal




Bernard Bahut, sous-préfet de l’arrondissement de Saint-Gaudens a présidé le comité de suivi instauré après les inondations du 18 juin 2013, qui se réunissait le 25 octobre pour la 7e fois depuis le 5 juillet 2013. De nombreux dossiers ont été abordés.
Infrastructures publiques. Les travaux sur la RN 125, rouverte depuis le mois de juillet, se poursuivent par la réfection de la couche de roulement, sous la maîtrise d’ouvrage de la Direction des routes du Sud-Ouest (DIRSO). Le montant des dépenses engagées par l’Etat pour ce chantier se chiffrera fin 2013 à 1,3 M€. Un accord est intervenu entre l’Etat et le Conseil général sur les modalités de déblaiement et de sécurisation de la RD 125 à Castelvielhl, ainsi que sur les conditions financières de réalisation d’une plage de dépôt permettant le rétablissement de la circulation à double sens, puis d’un passage d’écoulement des boues sous la route.
L’enlèvement des embâcles sur la Garonne entre Fos et Montréjeau a été programmé en 9 secteurs géographiques ; les travaux sont terminés dans 5 secteurs et ont déjà permis à ce jour l’enlèvement de 1100 tonnes de bois marchand et de 2000 tonnes de souches et branchages. 650 000 € seront dépensés en 2013 pour cette action. ...
(Lire la suite de cet article sur le site de LaDépêche.fr)

lundi 28 octobre 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Désillusion pour le maire et son conseil

Jean Lafont (à g) et Jean Soulé, déçus mais déterminés à défendre les intérêts de la commune. /Photo DDM, C.T.
Jean Lafont (à g) et Jean Soulé, déçus mais déterminés à défendre
les intérêts de la commune. /Photo DDM, C.T.

Jeudi après-midi, Jean Lafont, maire de Fos, et son adjoint Jean Soulé avaient le sourire amer.
Deux gros points d’interrogations restent sans réponse pour ces élus qui ont perdu toute illusion depuis la venue du sous-préfet de Saint-Gaudens et les services de la DIR Sud-ouest et celle du Préfet de Région la semaine dernière. «On sait maintenant que la reconstruction du Pont Vieux ne sera pas prise en compte dans la première phase du programme des travaux indemnisés par l’état au titre des catastrophes naturelles et des biens non assurables», explique Jean Lafont qui souligne que si ce pont relève aujourd’hui du domaine de la voirie communautaire, la facture pèse bien trop lourd pour la collectivité (470 000 € de travaux HT.
(Lire la suite sur le site de LaDépêche.fr)

jeudi 17 octobre 2013

La Dépêche du Midi - Saint-Béat. Les sinistrés s'unissent en créant le collectif «Sortir de l'eau»

Conscients de ne pas pouvoir tout gérer, ils sont décidés cependant à faire bouger les choses./Photo DDM, C. T.
Conscients de ne pas pouvoir tout gérer, ils sont décidés
cependant à faire bouger les choses./Photo DDM, C. T.

Vendredi, le ras-le-bol d’une assemblée d’environ 200 personnes faisait écho dans la salle des fêtes de Saint-Béat. Depuis les inondations du 18 juin, le sentiment d’abandon subsiste chez les habitants et commerçants de la vallée pour qui le retour à une vie normale ressemble plus à une traversée du désert qu’à autre chose.
Face à l’inertie des services de l’Etat et des assurances qui font la «sourde oreille», l’idée de monter un collectif a été lancée. «Un collectif est un groupe de personnes qui suivent un objectif commun ; c’est le résultat d’une entente et d’une volonté de développer des solidarités. Le collectif regroupe des moyens humains, des énergies, des compétences dans le but d’être plus efficace dans les actions qu’il s’est fixées. Cette structure informelle a l’avantage de la vivacité, de la souplesse et d’être toujours en phase avec la réalité du moment ; elle dépend de la loi de 1901 sur les associations sans en avoir les contraintes, pas d’argent, pas d’adhésion. Le collectif, c’est «des empêcheurs de tourner en rond» ; un collectif est apolitique et n’a pas de main mise sur qui que ce soit» souligne Luce Lagacherie, l’une des premières à vouloir intégrer ce collectif qui s’articulera autour de trois axes prioritaires : l’environnement, le social et l’économie.
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vendredi 23 août 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Ça va swinguer avec le festival de la solidarité

Entre dos Aguas ouvrira le bal des concerts. / Photo DR.
Entre dos Aguas ouvrira le bal des concerts. / Photo DR.

Deux jours de musique pour dire merci à tous les bénévoles, ayant aidé et soutenu les sinistrés du 18 juin, seront lancés ce week-end à Fos, et non à Saint-Béat comme prévu initialement. Ce festival de la solidarité «Sortie de l’eau», organisé par un collectif d’urgence, débutera le samedi 24 août à 14 heures par des animations dans chaque coin du village.
Les Lutik’s ouvriront le bal, en costumes du Moyen-Âge, et déambuleront dans les rues, sur échasses avec marionnette géante et jongleurs. Ça va swinguer avec des acrobaties menées par la compagnie Pots petits.
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mercredi 24 juillet 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Des tonnes de bois mort à retirer de la Garonne

Tracteur forestier et tractopelle seront nécessaires pour mener les opérations de déblaiement./ C. Tellier
Tracteur forestier et tractopelle seront nécessaires
pour mener les opérations de déblaiement./ C. Tellier

Depuis lundi, un gigantesque chantier a démarré pour libérer la Garonne des tonnes de bois mort charriées par le fleuve lors des inondations du 18 juin, et qui désormais jonchent les berges ou menacent certains ouvrages. Le temps presse…
Lundi, un chantier gigantesque a démarré à Fos afin de déblayer les embâcles formés dans le lit de la Garonne et sur ses berges depuis les inondations du 18 juin. Ces travaux d’enlèvements de troncs et de branchages lancés par les services de l’État et suivis de près par la Direction départementale des territoires (DDT) de la Haute-Garonne, vont aller crescendo. Ils seront mis en œuvre sur le linéaire du fleuve, de Fos à Gourdan-Polignan dans un premier temps. Sur le terrain, Jean Lafont, maire de Fos, et son conseiller René Cerciat ont accueilli Jocelyn Vié, en charge du pôle crise et sécurité routière de la DDT 31, et Pierre Lehimas, référent territorial à Saint-Gaudens.(Lire la suite de l'article sur le site de LaDépêche.fr)

mardi 16 juillet 2013

La Dépêche du Midi - Fos. Du foin pour les agriculteurs sinistrés

Samedi, les premiers camions approvisionnaient Fos./Photo DDM C. Tellier
Samedi, les premiers camions approvisionnaient Fos./Photo DDM C. Tellier
Le monde paysan se mobilise pour les sinistrés. Samedi, deux camions acheminaient depuis Cazères, des boules de foin vers Fos, village dont les terres agricoles ont été fortement touchées par les inondations. «C’est 80 cm de vase et de sable, et des mètres cubes de bois par endroits que nous avons» souligne Jean-François Delvallez. Comme Françoise Agasse, Guillaume Cerciat et Frédéric Artigue, il aura du mal à s’en remettre avant que ses terres soient à nouveau exploitables. «Aujourd’hui, on n’a plus de prés à faucher, plus de pacages pour l’automne, on manque de fourrage, on se demande ce que l’on va faire avec nos bêtes» explique Jean-François qui possède plusieurs dizaines d’hectares de terre agricoles à Saint-Béat, Arlos, Chaum, Cierp et Fos.

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mercredi 10 juillet 2013

La Dépêche du Midi - Fos. La générosité au profit des écoliers

L'air du bord de mer a été source de bonheur pour les écoliers de Fos./Photo DDM, C. T.
L'air du bord de mer a été source de bonheur pour
les écoliers de Fos./Photo DDM, C. T.


En cette fin d’année scolaire, les écoliers de Fos sont partis en voyage sur deux jours à l’océan, à Seignosse-Le-Penon. Ce qui a permis de sortir ces enfants de la réalité et des préoccupations de leur village sinistré. Encadrés par Marie Borrut, leur enseignante, Dominique Ferré, l’Atsem, et deux parents volontaires, aller se reposer, s’amuser, profiter des joies de la plage et réinstaurer un contact avec l’eau dans un cadre propice, a été des plus profitables. A l’initiative d’une bénévole de Seignosse sensible à la situation du canton sinistré, une veillée a été organisée pour les enfants au travers d’un spectacle sur l’histoire des Landes. «Cette sortie n’a pas été simple à mettre en place après la réouverture de l’école» confie Marie Borrut, soutenue dans ce projet par l’équipe de l’Education Nationale de Saint-Gaudens. «Ce séjour a été possible grâce à l’aide financière de la municipalité qui a pris en charge le transport, au RPI de Saléchan-Siradan qui a reversé à notre coopérative de l’argent récolté lors de sa kermesse de fin d’année, mais également à l’école d’Auriac-sur-Vendinelle qui nous a adressé un don» ajoute cette dernière, précisant toutefois que le voyage n’est pas encore financé dans sa globalité. «Des dons peuvent encore être faits à l’ordre de notre coopérative (OCCE école de Fos (31 440)» souligne Marie Borrut. Les écoliers de Fos sont revenus reposés, bronzés et heureux de retrouver leurs parents avec de belles choses à raconter et à partager.

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lundi 8 juillet 2013

Sud-Ouest - Un voyage pour oublier - 17 écoliers de Fos, traumatisés par l’inondation de leur village y ont séjourné

Les écoliers de Fos ont retrouvé le sourire à Seignosse. © Photo Photo Marie Borrut

Petit village situé sur la Garonne près de la frontière espagnole, Fos fait partie des communes touchées de plein fouet par les récentes inondations survenues dans les Pyrénées. Aussi, Marie Borrut, directrice de l’école, a souhaité dépayser ses élèves afin qu’ils se changent les idées et retrouvent un peu le moral.
« Certains n’ont plus de maison et tous ont été choqués de voir un mètre d’eau au rez-de-chaussée de l’école », témoigne l’enseignante. Les 17 écoliers, dont six de maternelle, ont ainsi débarqué, jeudi dernier, au centre Louis-Forestier à Seignosse. Là, Roland Delanoë, de l’association Forestival, les a accueillis et leur proposa le soir une activité à la fois ludique et culturelle. « Je voulais leur raconter l’histoire de la forêt landaise, mais en créant un spectacle au sein duquel ils seraient tous acteurs. » 
(Lire la suite de l'article sur le site de Sud-Ouest) 

samedi 29 juin 2013

La Dépêche du Midi - À Fos, de la boue dans les rues comme de la lave de volcan

solidarité: la croix-rouge vient en aide aux sinistrés du comminges

Comme la lave d'un volcan, au beau milieu du village.
Comme la lave d'un volcan, au beau milieu du village.


Situé à 6 kilomètres de Saint-Béat, le village de Fos a également subi lors des inondations de la semaine dernière, d’importants dégâts. Cette commune frontalière avec l’Espagne au Val d’Aran est traversée par la Garonne. Afin de venir en aide aux populations sinistrées, deux équipes de l’unité locale de la Croix-Rouge française sont parties de Caussade, samedi et dimanche derniers.
Un point relais fixé à la hauteur de Saint-Gaudens a permis ensuite d’organiser un covoiturage. Durant ces deux journées, Christine, Isabelle, Lydie, Francis, Bertrand et Lucie se sont relayés avec des pelles et des brouettes afin de sortir les épaisses couches de boues qui s’étaient déposées dans les maisons et les jardins après la décrue.
«Une véritable chaîne de solidarité s’était mis en place avec les pompiers et l’armée. Nous faisions des tas de boue que des tracteurs venaient ensuite enlever», explique Isabelle, salariée de la Croix-Rouge caussadaise. Les traces laissées sur les murs des maisons témoignaient de la hauteur et de la puissance de l’eau qui a tout dévasté sur son passage.
Lundi sur le marché. Afin de mieux faire connaître ses actions, l’unité locale avait organisé, lundi matin sur le marché de Caussade, un petit déjeuner solidaire avec café et viennoiseries, offert à tous les passants. Ce moment de convivialité organisé pour la première fois, a remporté un certain succès et sera renouvelé, le lundi 6 août.
Contact : Unité locale de la Croix-Rouge française, avenue du Docteur-Olive à Caussade ; tél. 05 63 65 15 29.
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mercredi 19 juin 2013